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En bref :
Suivre son sommeil peut sembler logique. Mais à trop traquer ses nuits, on finit parfois par les aggraver. Les montres connectées aident… jusqu’à un certain point. Et leur fiabilité reste souvent surestimée.
📌 Sommaire
1. Ce que ces montres mesurent vraiment
Les montres de sommeil utilisent l’accéléromètre et parfois le capteur de fréquence cardiaque pour estimer vos phases de sommeil. Mais elles ne mesurent pas directement l’activité cérébrale, comme le ferait un électroencéphalogramme. Résultat : elles se basent sur des indices indirects, parfois trompeurs.
Un sommeil calme n’est pas forcément profond. Et une nuit avec peu de mouvements n’est pas forcément réparatrice. Ces outils offrent une approximation utile, mais leur exactitude est très variable. Certaines études montrent des taux d’erreur de 20 à 40 % dans la détection des phases profondes ou paradoxales.
2. Quand le suivi du sommeil crée du stress
En cherchant à tout optimiser, on peut vite tomber dans l’excès. Ce phénomène a un nom : l’orthosomnie. C’est l’obsession de vouloir “bien dormir” à tout prix, souvent alimentée par les chiffres affichés par sa montre ou son appli.
Le paradoxe, c’est que plus on se focalise sur son score de sommeil, plus on dort mal. La pression de “faire une bonne nuit” crée de l’anticipation, de l’inquiétude… et donc de l’insomnie. Le sommeil est un état passif : vouloir le contrôler à tout moment, c’est aller contre sa nature.
3. L’orthosomnie, le mal des bons élèves
Ce trouble touche particulièrement les personnes attentives à leur santé. Celles qui mangent bien, font du sport, s’informent. Mais leur volonté de tout maîtriser peut devenir contre-productive. Le cerveau associe le coucher à un objectif de performance. Il déclenche alors une vigilance… là où il devrait lâcher prise.
Le plus paradoxal ? C’est que l’obsession du sommeil parfait nuit souvent à un facteur clé oublié : l’exposition à la lumière. C’est elle qui dicte à notre horloge interne quand ralentir. Une montre peut mesurer, mais pas resynchroniser. Une bonne lumière, si.
Et si on reprenait un rythme naturel ?
Suivre son sommeil peut être utile ponctuellement. Mais l’essentiel, c’est de retrouver un cycle cohérent, simple, rassurant. Voici ce qui fait vraiment la différence :
- Créer une routine du soir avec peu d’écrans
- Favoriser une lumière chaude et faible en intensité
- Accepter les nuits imparfaites, elles font partie du cycle
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💬 FAQ
Les montres de sommeil sont-elles fiables ?
Elles donnent une tendance, mais pas une mesure médicale. Leurs données sont utiles si on les prend avec recul.
Faut-il arrêter de les utiliser ?
Non, mais les utiliser ponctuellement, et ne pas s’y fier aveuglément. Le ressenti reste le meilleur indicateur.
La lumière influence-t-elle la qualité du sommeil ?
Oui. C’est même le facteur numéro un pour synchroniser l’horloge interne et favoriser un endormissement naturel.
Et si on dormait sans se juger ?
Votre sommeil n’a pas besoin de notes. Il a besoin de signaux clairs, de lumière juste, et d’un peu de lâcher prise. Le repos commence là.